lundi 14 janvier 2008

-Quand la routine chevauche les ambitions-

"Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé, qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie." Alphonse de Lamartine, poête français.

Confortable cette routine??? Biensure qu'elle l'est... plutôt simple et bien loin du casse-tête que connait le fonceur, son horizon est givré par le simple fait que demain sera pareil. À l'allure d'un train de banlieu, toujours les mêmes paysages, les mêmes conversations, les mêmes regards gênés que lance la personne assise en face et biensure toujours la même horraire: 7h30, 2 cafés, une cigarette et le journal de Montréal....je serai de retour vers 5hre pour mon émission favorite.......... Il est cependant clair que cette même routine peut être parsemée d'aventures, d'amour, de rêves et qu'elle peut être pour certain la vrai définition du bonheur ...Cependant, ma perception de celle-ci ne peut comprendre qu'elle soit si bien instaurée dans le quotidien de jeunes de mon âge. À l'heure des ambitions bien assis devant ma table à dessin, voilà le portrait blanc, noir, mais le plus souvent coloré, de ma vie.

Souvent cette réplique est lancé et à chaque fois elle me torture: "Quelle chance as-tu de pouvoir faire toutes ces expériences....." citer de la bouche de la routine elle-même.... Il est vrai que l'inconnu fait peur et qu'il est souvent difficile de s'y lancer....Par contre, comment connaître et approfondir cet inconnu, s'y mystérieux soit-il, si nous n'avons jamais tenter de l'aborder et de se glisser à ses côtés??? Comment se connaître soit-même, à l'heure des ambitions et de la jeunesse, si nous-même nous n'avons pas voyager dans notre intérieur..?..?..?

Pour des milliers d'autres et moi, la vie se dessine et les trait de son visage prennent forme que lorsque l'on a vraiment prit le temps d'y penser et d'y Penser selon l'unique perception que l'on a de celle-ci, ainsi des couleurs que nous voulons qu'elle prenne. Que se soit par le voyage d'un continent à l'autre, par l'art ou toutes autres méthodes, prenez deux secondes pour instaurer le rêve dans cette même routine.

En vous permettant de rêver au couleurs que vous voulez que votre vie prenne, la force de l'accomplissement viendra et les épreuves passées vous feront grandir....Comme une drogue votre routine deviendra donc l'épanouissement de soi-même....L'orgasme de la vie....

Solidarité du Togo envers le Darfour


Voici un article fort intéressant sur la position que prend le Togo face aux conflits que vit le Darfour:


"Le Togo enverra un bataillon au DarfourLundi, 12.10.2007, 09:20am (GMT)
Le Directeur de la coopération militaire et de Défense de la France, général de corps d'armée Emmanuel Beth, a déclaré vendredi aux médias officiels "la volonté " du chef de l'Etat togolais Faure Gnassingbé d'envoyer un bataillon au Darfour, à l'issue de leur entretien peu avant le départ du président togolais pour Lisbonne.
M. Beth, qui est en séjour au Togo, a discuté vendredi avec le chef de l'Etat togolais sur divers sujets dont des questions de sécurité, de surveillance des côtes togolaises et du maintien de la paix en Afrique.
"Le président Faure Gnassingbé veut que le Togo soit présent dans les missions de maintien de la paix, surtout au Darfour", a déclaré le général de corps d'armée Emmanuel Beth.
Il a précisé que le président togolais lui a confié "sa volonté d'envoyer un bataillon au Darfour", outre les discussions sur des questions relatives à l'Ecole du service de santé des Armées de Lomé (ESSAL), une école nationale mais qui forme des médecins militaires de différents pays du continent africain.
Le général de corps d'armée Emmanuel Beth, a eu mercredi avec les officiers supérieurs des Forces armées togolaises une séance de travail portant sur des questions de formations et des projets de renforcement de la coopération militaire entre les deux pays.
Au nom du chef de l'Etat togolais, le ministre togolais de la Défense et des Anciens combattants, Kpatcha Gnassingbé, avait élevé le général Beth "Commandeur de l'ordre du Mono", une des grandes distinctions au Togo. "

...Du Togo en passant par le Mali : Deux aventures à l'africaine!

Voilà à peine une semaine que Françis Martin, un bon ami à moi, a mis les pieds en terres africaines. Il se voit donc vivre une expérience des plus enrichissante et se déchaine à un partage culturelle des plus intéressant. Il se situ donc à Bamako, capitale du Mali, pour vivre l'expérience cyberjeunes: http://www.netcorps-cyberjeunes.org/nouveau-siteweb/home.php? Ce programme conciste en quelques sortes à :"Renforcer les capacités en TIC de la société civile ainsi que d’organismes du secteur publique pour contribuer à l’atteinte d’objectifs de développement dans le domaine de la gouvernance, l’éducation, la santé, l’égalité des sexes et le développement durable. Améliorer les compétences et capacités de jeunes canadiens, de 19 à 30 ans, à contribuer posotivement aux efforts canadiens de développement international et à les aider à se trouver un emploi durable. Augmenter la participation et l’engagement de jeunes canadiens dans le domaine du développement international."
Bref, voilà donc une occasion superbe de pouvoir faire la comparaison de ces deux pays et ce à plusieurs niveaux.
Bon voyage mon Franko!! et surtout n'hésite pas à écrire tes commentaires pour bâtir ensemble une solidarité Canada-Afrique.....Une phrase de rêveur, mais pourquoi pas essayer.....
Pour plus de renseignements sur son expérience des plus incroyable au Mali,

2005, Une année marquante pour la république...

  • ...Faits marquants...

2005 fut une année des plus marquante pour la république du Togo, tant au point de vue politique que sociale. Le décès du président de la république, le Général Gnassingbé Eyadéma, plogea donc le peuple togolais dans une crise constitutionnelle extrêmement importante. Abstinence de présidence, climat terriblement tendu, manifestations violentes et déterioration des droits de l'hommes sont donc les caractéristiques principales décrivant dans son ensemble l'année 2005: "Le décès du Général Gnassingbé Eyadéma, Président de la République togolaise a plongé le pays dans une crise constitutionnelle sans précédent. La vacance de la Présidence de la République a été gérée dans un climat tendu, caractérisée par d’importantes irrégularités dans les modifications de la constitution. Dans ce contexte troublé, des manifestations de rue ont été organisées pour demander le retour à l’ordre constitutionnel et le respect strict des règles de vacance de la Présidence de la République. Certaines manifestations ont été réprimées avec violence. Le retour bricolé et contesté à la légalité constitutionnelle et le consensus fragile sur l’organisation d’une élection présidentielle le 24 avril 2005, ont crée les conditions d’une détérioration de la situation des droits de l’homme, avant, pendant et après l’élection présidentielle. Mon Bureau a reçu des informations faisant état de violences et d’allégations de violations massives des droits de l’homme au Togo." http://www.diastode.org/

  • ...Droits de l'homme?.?.?.

Cette crise constitutionnelle amena donc le peuple à vivre dans un état, où il y a une défaillance grave en ce qui à trait au respecte des droits de l'homme. Une enquête réalisée par la Commission Nationale des Droits de l'homme démontre clairement l'impact que 2005 a pu avoir sur le peuple togolais:"La Commission fait état de « dérapages» lors des différentes manifestations et considère que le gouvernement et les auteurs de ces manifestations se rejettent mutuellement les responsabilités. Selon le tableau récapitulatif remis à la Mission, la Commission fait état de 64 décès, de 503 blessés et de 85 interpellations. Dans ses conclusions et ses recommandations, la Commission estime que «la période allant du 5 février au 5 mai 2005 a été marquée par des manifestations violentes provoquant parfois la riposte des forces de l’ordre et de sécurité. Ces évènements ont entraîné de graves violations des droits à la vie, à l’intégrité physique, à la propriété, à la liberté d’expression et de circulation.» Par ailleurs, la Commission a adressé dans son rapport de synthèse des recommandations au gouvernement, aux partis politiques et à la société civile."

  • Mini regard sur l'ampleur de la Crise

"Le processus de l’élection présidentielle du 24 avril 2004 est caractérisé par une grave crise constitutionnelle et des actes de violations massives des droits fondamentaux des individus et des citoyens. Cette crise a aussi engendré un flux important de personnes déplacées à l’intérieur du pays et de nombreux réfugiés dans les pays voisins notamment au Ghana et au Bénin. Le pays a régulièrement connu des cycles de violence pendant le déroulement des différents processus électoraux. Mais l’élection du 24 avril 2005, semble avoir atteint un degré jamais enregistré de violence .Comment le Togo a-t-il-pu arriver à une telle crise politique? Quelles sont les causes et les conséquences des violences et des violations des droits de l’homme commises au Togo? Pouvaient-elles être évitées? Pourquoi de nombreux togolais ont quitté leur domicile et pays? Comment le Togo peut-il être aidé afin d’éviter et de prévenir de nouvelles violences et des violations des droits de l’homme en général et tout particulièrement au cours des prochains processus électoraux?" . http://www.diastode.org/

  • Survole historique : Autonomie du pays, Élections jusqu'à la crise de2005.. "Le Togo a connu dès le début de son existence, un climat politique controversé et jalonné de violences politiques. Le pays a été une colonie Allemande de 1889 à 1919. A la suite de la défaite de l’Allemagne, à la fin de la première guerre mondiale, le territoire a été partagé entre la France et l’Angleterre. La partie confiée à la Grande-Bretagne a été intégrée au Ghana. Ce lourd héritage colonial a influencé l’évolution de la société Togolaise et provoqué des clivages entre les populations du nord et du sud. Sous l’égide de l’Organisation des Nations Unies, un référendum a été organisé permettant au Togo d’accéder progressivement à l’autonomie en tant que République intégrée à la France. En 1960, le Togo accède à l’indépendance. Son premier Président, Sylvanius Olympio est assassiné en 1963 au cours d’un coup d’Etat auquel des militaires originaires du nord du pays notamment de l’ethnie kabyé ont joué un rôle décisif qui a placé au pouvoir M. Nicolas Grunitzky. En 1967, le deuxième Président du Togo est renversé par des militaires mettant au pouvoir le Général Gnassingbé Eyadema, militaire originaire du nord qui selon les observateurs de ce pays, serait à l’origine du premier coup d’Etat. En 1969, M. Gnassingbe Eyadéma fonde le Rassemblement du Peuple Togolais (RPT), l’unique parti autorisé jusqu’en 1991.
    Le Général Gnassingbe Eyadema a dirigé le Togo pendant 38 ans, avec fermeté et dans le non respect de la bonne gouvernance, des droits de l'homme et des pratiques démocratiques. Selon de nombreux observateurs nationaux et internationaux, son règne est marqué par une gestion ethnique et clanique du pouvoir et le recours systématique à la violence politique contre toute forme ou velléité d’opposition. Ce climat a généré des contestations politiques et sociales permanentes et une détérioration continue de la situation des droits de l’homme dans le pays.
    Selon les informations recueillies, l’ethnie Kabyé et les partisans du Rassemblement du Peuple Togolais (RPT) auraient été systématiquement favorisés par le Président Eyadema pour occuper les postes de responsabilité au niveau de l’armée, de l’administration et les hautes institutions de l’Etat togolais. L’armée togolaise grâce à laquelle l’ancien Président a pu asseoir son autorité serait malgré sa composition multi-ethnique au niveau de ses structures et de sa hiérarchie particulièrement favorable aux officiers originaires du nord.
    La violence a constitué un facteur permanent de l’histoire politique togolaise pendant le règne du Président Eyadema. Cette violence s’est notamment manifestée par plusieurs formes allant de pratiques répressives contre les partis de l’opposition et de tout adversaire réel ou potentiel jusqu’aux manipulations de la constitution et des lois électorales pour pérenniser un pouvoir et un système. Une illustration récente en a été la modification, le 30 décembre 2002, par l’Assemblée nationale majoritairement composée de partisans du Rassemblement du Peuple Togolais, de l’article 59 de la constitution qui limitait à deux le nombre des mandats présidentiels. Le nouvel article 59 supprime la limite des mandats et permet ainsi au Président de la République de se représenter indéfiniment. Dans le même sens, le code électoral a été modifié le 6 février 2003. Il prévoyait au départ que la Commission électorale nationale indépendante (CENI) était chargée d’organiser et de superviser les consultations électorales et référendaires en liaison avec le Ministre de l’Intérieur. Le nouveau code électoral confie directement l’organisation des consultations électorales et référendaires au Ministère de l’Intérieur. La CENI est réduite à veiller à la régularité du déroulement des opérations référendaires et électorales. Les élections présidentielles de 1986, de 1993, de 1998 et de 2003 reconduisant systématiquement le Général Eyadema au pouvoir ont été vivement contestées. Par ailleurs les élections législatives, régionales et locales ont été régulièrement boycottées par les partis de l’opposition. Dès le début des années 1990, la communauté internationale particulièrement alarmées par la situation politique au Togo a commencé à prendre des sanctions économiques contre ce pays en raison du blocage systématique du processus démocratique, de l’absence de réelles élections libres, justes et transparentes, des répressions sanglantes, des manifestations et des
    violations massives des droits de l’homme entachant les processus électoraux."
  • Historique (élections VS droits de l'homme) en ordre chronologique:

"- Le 6 février 2005, l’opposition critiquant les arrangements constitutionnels légitimant la décision de l’Armée de désigner Faure Gnassingbé comme Président par intérim annonce sa volonté de contester cette décision par des manifestations pacifiques. Le Ministre de l’Intérieur interdit toutes les manifestations publiques sur la base du deuil national de deux mois décrété par le gouvernement pour «honorer la mémoire du Président défunt».
- Malgré un grand nombre d’appels au retour à l’ordre constitutionnel, M. Faure Gnassingbé a été officiellement investi comme nouveau Président du Togo, le 7 février 2005.
- Dès le 7 février 2005, des manifestations pacifiques et des journées villes mortes ont eu lieu de manière improvisée à Lomé et dans les autres grandes villes du pays. Ces manifestations ont fait l’objet de répressions par les forces de sécurité.
- Le 9 février 2005, le nouveau Président a prononcé son premier message à la nation en soulignant son attachement à l’exécution des vingt deux (22) engagements pris le 14 avril 2004 avec l’Union européenne, et sa volonté d’organiser des élections. Il a également décidé de libérer près de 412 détenus de droit commun.
- Le 12 février 2005, les six partis de l’opposition dite radicale ont organisé leur première manifestation pour exiger le retour à l’ordre constitutionnel. Près de quatre personnes auraient été tuées au cours des manifestations du 12 et du 13 février 2005.
- Préoccupée par la crise au Togo et son impact sur la démocratie dans la sous région, la CEDEAO a multiplié des actions pour un retour à la légalité constitutionnelle. Une délégation de la CEDEAO conduite par Mme Aïchatou Mindaoudou, Ministre des Affaires étrangères du Niger a été reçue par M. Faure Gnassingbé et le Premier ministre Koffi Sama, avant le début de la cérémonie d’investiture. Un sommet extraordinaire de la CEDEAO sur la stabilité et la paix au Togo a été convoqué dés le 19 février 2005, à Niamey.
- Grâce aux médiations de la CEDEAO et de l’Union africaine, l’Assemblée nationale togolaise a révisé la Constitution le 21 février 2005, pour revenir à l’ancien texte prévoyant l’organisation d’une élection présidentielle dans les 60 jours. Un nouveau contentieux s’est alors ouvert sur la date de l’élection présidentielle.
- Le 27 février 2005, une marche organisée par des organisations de femmes réclamant le retour à l’ordre constitutionnel s’est terminée par des affrontements entre les forces de sécurité et les manifestants. Le lendemain, cinq corps, dont celui d’un enfant âgé d’une dizaine d’années, ont été retrouvés dans la Lagune de Bè, quartier de Lomé réputé hostile au régime en place.
- A la suite de la pression de la communauté internationale, Monsieur Faure Gnassingbé démissionne le 25 février 2005. Monsieur Abass Bonfoh, Premier vice-Président de l’Assemblée nationale est désigné Président de la République par intérim du Togo.
- Dans le cadre du processus électoral, Monsieur Faure Gnassingbé a été choisi comme candidat du Rassemblement du Peuple Togolais. Monsieur Emmanuel Akitani Bob a été désigné comme candidat de l’opposition dite radicale. Cette coalition regroupe six partis notamment le Comité d’Action pour le Renouveau (CAR), l’Union des Forces de Changement (UFC), la Convention Démocratique des Peuples Africains (CDPA), l’Alliance des Démocrates pour le Développement Intégral (ADDI), le Pacte Socialiste pour le Renouveau (PSR) et l’Union des Démocrates Socialistes du Togo (UDS-Togo). Deux autres candidats se sont présentés à l’élection, notamment Monsieur Harry Olympio, Président du Rassemblement pour le soutien de la démocratie et du développement et Monsieur Nicolas Lawson, leader du Parti du renouveau et de la rédemption. Le 31 mars 2005, le Président de la CENI a transmis à la Cour Constitutionnelle les dossiers des candidats à l’élection présidentielle. Le 4 avril 2005, la Cour Constitutionnelle a examiné ces dossiers et validé toutes les candidatures.
- Le 28 février 2005, une délégation de haut niveau de la CEDEAO composé du Président en exercice de la CEDEAO, M. Mamadou Tandja, Président du Niger, M. Amadou Toumani Touré, Président du Mali, et le Sénateur Lawan Gana Guba, Ministre de l’Intégration et de la Coopération en Afrique de la République Fédérale du Nigeria, représentant le Président Olusegun Obasanjo a effectué une visite de travail au Togo. La délégation s’est entretenue avec M. Abass Bonfoh, Président de la République par intérim du Togo, le Ministre de l’Intérieur ainsi que le Chef d’Etat-Major des Forces Armées du Togo (FAT). Elle a «réaffirmé à tous les acteurs politiques togolais, les objectifs de la CEDEAO, principalement, le respect de la légalité constitutionnelle, la nécessité d’organiser des élections transparentes, libres, et justes dans les soixante jours, comme prescrit par la Constitution du Togo et la nécessité du respect des libertés civiles, le maintien de la paix et de la sécurité pour tous les togolais au cours de la période intérimaire». Cette rencontre a abouti à un accord entre le gouvernement et l’opposition sur les points de divergence concernant l’élection, et a permis de jeter des bases pour créer les conditions de la tenue d’une élection crédible. Sous l’angle des droits de l’homme, les conditions suivantes ont été soulignées: «la nécessité de garantir à tous les acteurs politiques, leur liberté de circulation sur l’ensemble du territoire national; la nécessité de garantir et de renforcer les libertés civiles fondamentales; la nécessité pour tous le acteurs politiques et leurs sympathisants, de s’abstenir de tout discours de haine, et d’éviter de commettre des violences, la nécessité pour l’Administration, les Forces de Sécurité publique et de toutes les Institutions de la République d’être impartiales et d’observer une stricte neutralité; l’accès équitable aux médias de service public pour tous les partis politiques …». Au cours de cette rencontre, la CEDEAO a nommé Monsieur Mai Manga Boukar comme envoyé Spécial de la CEDEAO auprès du Togo pour suivre les préparatifs de l’élection présidentielle. Par ailleurs, la CEDEAO a également décidé de fournir au Ministère de l’Intérieur du Togo, trois experts électoraux du Bénin, du Niger et du Mali pour apporter une assistance au processus électoral. Près de 150 observateurs régionaux ont été ultérieurement déployés au Togo dans le cadre du processus électoral.
- La coalition de l’opposition a par voie de communiqué de presse en date du 5 avril 2005, appelé «les populations togolaises à défendre leur droit à la liberté et à la démocratie en manifestant massivement sur toute l’étendue du territoire pour exiger la reprise du processus de révision des listes électorales et le report de la date du scrutin présidentiel, à compter du 6 avril 2005 jusqu’à l’obtention de leurs exigences». La coalition a aussi demandé «aux populations togolaises de rester plus que jamais mobilisées et vigilantes jusqu’à la victoire finale».
- Les radios lumières, Nana FM, Kanal FM, Nostalgie, Carré Jeunes, la RTZ (radio télévision Zion) et TV7 ont été fermées par la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC). Il leur aurait été reproché de ne pas avoir acquitté le paiement de leur redevance annuelle, et d’inciter à la haine et au tribalisme. Le 15 avril 2005, la HAAC a interdit aux radios privées de couvrir la campagne électorale.
- De violents affrontements ont eu lieu le 16 avril 2005, dans les rues de Lomé entre les militants du RPT et ceux de la coalition. Près d’une cinquantaine de blessés ont été officiellement recensés par les services de l’Etat.
- Dans la nuit du 21 au 22 avril 2005, Monsieur François Boko, Ministre de l’Intérieur en charge de l’organisation de l’élection présidentielle a démissionné. Au cours d’une conférence de presse, il a demandé que l’élection soit reportée en raison du climat politique délétère dans lequel s’est déroulée la campagne électorale émaillée de violences et de la menace d’une guerre civile. Il a notamment souligné les faits suivants justifiant sa décision: les discours violents et acerbes de certains leaders politiques relayés par des militants, les arrestations d’hommes politiques, les menaces sur les dirigeants et les responsables des Eglises, les pressions et les menaces qu’il aurait personnellement reçues ainsi que ses proches, la campagne prise en otage par les militants des deux principales formations politiques, affirmant leur ferme volonté d’en découdre avec des moyens illégaux, les menaces exercées par les militants des partis sur les militants des partis adverses, le phénomène de milices armées de fusils de chasse faisant des descentes dans les quartiers ou accompagnant des cortèges et tirant sur les militants adverses, et le regain du discours tribal, régionaliste et xénophobe. Lors de sa conférence de presse, il a suggéré que des mécanismes soient mis en place notamment une transition d’un à deux ans pour réconcilier le pays, une commission chargée de proposer au gouvernement, un avant projet de loi fondamentale pour bâtir et consolider la démocratie et une commission chargée de réconcilier le pays avec l’armée. Enfin, il a préconisé qu’une amnistie générale soit accordée pour permettre le retour de tous les togolais vivant en exil. A la suite de cette conférence de presse, le ministre a du se réfugier à l’Ambassade d’Allemagne et s’exiler ensuite en Europe. L’action du ministre a été qualifiée d’irresponsable par le pouvoir.
- Le 24 avril, jour des élections, les partis d’opposition ont signalé de nombreux faits de violations du droit de vote, d’obstructions à la présence des partis d’opposition dans les bureaux de vote et d’agressions physiques contre des militants de l’opposition. Les télévisions internationales ont montré des images de militaires enlevant de force des urnes de bureaux de vote.
- Le 25 avril 2005, le Président de la République Fédérale du Nigeria, Olusegun Obasanjo a organisé à Abuja une réunion de conciliation entre M. Faure Gnassingbé et M. Gil - Christ Olympio, à l’issue de laquelle il a présenté un projet de texte de mémorandum relatif entre autres à la période de transition au gouvernement d’union nationale, à la réforme de l’armée, à la révision de la constitution etc…. Ce projet de texte n’a pas fait l’objet d’un accord formel.
- Le 26 avril 2005, la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) a proclamé le résultat provisoire de l’élection qui a donné Monsieur Faure Gnassingbé, candidat du Rassemblement du Peuple Togolais (RPT), vainqueur avec 60,2% des votes contre 38,2% au candidat de la coalition de l’opposition, Monsieur Akitani Bob. Il est à noter que le RPT et la Coalition de l’opposition se sont accusés mutuellement de fraudes. La proclamation des résultats a constitué le début du déclenchement des plus graves violences politiques et des violations systématiques des droits de l’homme. Les sympathisants et les militants de l’opposition ont contesté la validité des résultats par des manifestations dans les rues de Lomé et d’autres régions. Les forces de l’ordre en coordination avec des militants du parti au pouvoir, le RPT, ont déclenché des actions de riposte d’une grande violence. Toutes ces manifestations ont débouché, de toute la crise sur le plus grand nombre de victimes et de destructions de biens et de propriétés. A Lomé, les quartiers de Bé, d’Adakpamé et de Dékon, des militaires ont été malmenés et se sont faits subtiliser des armes à feu. De violentes manifestations se sont également produites dans d’autres villes notamment à Atakpamé, à Aného, à Kpalimé, à Mango, à Sokodé et à Tsévié. Ces violences sont à l’origine des déplacements importants de personnes dans le pays ainsi qu’un afflux massif de réfugiés au Ghana et au Bénin. "
http://www.diastode.org


Voilà donc des informations pouvant vous aider à une meilleure compréhension du système politique togolais. Par contre, la situation qu'a rencontré le Togo et qui se poursuit toujours à l'heure actuelle n'est pas unique à la république. Elle peut également expliquer la situation de bien des pays et même permettre de mieux comprendre l'apparition de conflits au sein d'un même peuple. Malheureusement....c'est une réalité à l'africaine.....!

vendredi 11 janvier 2008

-Le VIH-Sida-

"D’après les statistiques, le taux de prévalence du VIH au Togo en 2006 était estimé à 3,2% chez la population sexuellement active contre 4,2% chez les femmes enceintes de 15 à 24 ans. Les taux les plus élevés étaient observés en milieu urbain (8,3 % à Lomé contre 2,2% en milieu rural plus précisément dans la Région de la Kara). Cependant, on fait état de ce que la prévalence du VIH chez les professionnels du sexe de la ville de Lomé était de 53,9% en 2003 soit 11 fois plus élevée que dans la population sexuellement active, faisant de cette couche la première cible des activités de préventions du VIH pour la période 2007-2010.Avec l’implication des ONG / Associations qui mènent la lutte contre le fléau du siècle à travers l’intensification de la sensibilisation pour une prise de conscience, le Togo a pu réaliser des performances de 2000 à 2006. Entre autres performances, on fait état de ce que les efforts des ONG et Associations ont permis de :-rendre le dépistage volontaire accessible à 61892 clients dans 48 centres sur l’étendue du territoire ;-offrir les services de prévention de la transmission dans 14 sites du territoire;-Offrir le traitement par les ARV à 5400 patients éligibles tous sexes confondus, le cotrimoxazole à 4618 patients, une assistance nutritionnelle et psychosociale à plus de 600 personnes affectées par le VIH…" www.lomecite.com

...La prostitution...

Crise politico-économique, Pauvreté et Déchirement des tissus sociales sont tous des facteurs importants qui peuvent nous permettrent d'expliquer et de comprendre l'ampleur désastreux que prend la prostitution à Lomé et dans plusieurs villes de la république togolaise. Dans un monde ravagé par le VIH-Sida et par les différents ITS, femmes comme enfants se voient être en danger. Rarement, ces femmes, jeunes filles et enfants exercent ce métier par choix, mais dans la majorité des cas, cela se voit être leur "seule" porte pour survivre dans ce monde. Le jour, elles sont des serveuses de bars, des coiffeuses, des couturières, des élèves, des étudiantes, de petites commerçantes, des ouvrières, des secrétaires...et le soir les voilà exercer la commercialisation du sexe.
Les enfants prostituées proviennent le plus souvent, des familles pauvres ou ont des parents irresponsables ou incapables de les contrôler. Et d’autres décident librement de faire ce travail. Beaucoup d’entre elles sont à la recherche de leur pain quotidien. Peu sont celles qui se prostituent par plaisir. Certaines prostituées racontent qu’elles cherchent de l’argent pour subvenir à leurs besoins et à ceux de leurs familles. « Vous savez, vous ne pouvez pas comprendre, chaque matin, je donne une partie de ma quête à ma tante qui m’héberge chez elle …Je dois vivre aussi, et de la sueur de mes cuisses… » raconte une jeune femme.
Législation contre la prostitution au Togo:
"Les députés togolais ont adopté le 02 août 2005, à l’unanimité le projet de loi réprimant les auteurs et complices de traite des enfants au Togo.Selon cette loi, les auteurs et complices de trafics d’enfants sont passibles de peines allant de 6 mois à 10 ans de prison, et d’une amende de 500.000 à 10 millions de Francs CFA (de 762 à 15.244 euros). Le texte adopté par les députés compte 17 articles organisés en 5 chapitres. Cette loi définit comme enfant l’être humain âgé de moins de 18 ans alors qu’elle tient compte des moyens et manœuvres utilisés par le trafiquant et surtout de la finalité du déplacement de l’enfant.En ce qui concerne les personnes susceptibles d’être poursuivies et sanctionnées, le texte vise non seulement les recruteurs d’enfants mais également celles qui transportent, hébergent et utilisent ces enfants sans épargner les parents et tuteurs indélicats.Dans certains cas où la victime aurait moins de 15 ans ou que le trafic connaîtrait des situations aggravantes avec l’usage de la violence, de stupéfiants, d’arme, serait l’œuvre d’un groupe organisé, occasionnerait une sorte d’incapacité physique ou morale etc., les coupables seront passibles d’une peine de 5 à 10 ans de réclusion criminelle et d’une amende de 5 à 10 millions F CFA.Selon le texte voté par le parlement, la sortie du territoire national d’un enfant non accompagné de ses parents ou tuteurs est désormais subordonnée à la présentation d’une "autorisation spéciale dont les modalités sont fixées par décret en Conseil des ministres". Le trafic d’enfants a pris ces dernières années des dimensions inquiétantes dans plusieurs régions du Togo. Des parents démunis confient, pour 10’000 à 20’000 F CFA, leurs enfants à des "passeurs" qui prétendent prendre en charge leur éducation. Ces enfants sont ensuite vendus pour des sommes dix fois supérieures à de grands exploitants agricoles qui les utilisent comme de la main d’oeuvre à bon marché, notamment dans les plantations de cacao et de canne à sucre au Cameroun, au Gabon, en Côte d’Ivoire et au Nigeria. Certains d’entre eux sont utilisés comme domestiques ou exploités dans le cadre de la prostitution. « Ne croyez pas que la lutte est terminée, elle ne fait que commencer, notre engagement doit être intact » a lancé le ministre de la justice Me ABI Tchessa, à l’endroit de ses collègues et des décideurs politiques. Le président du parlement M. el Hadj Abass BONFOH a quant à lui plaidé pour la mise en œuvre d’une lutte concertée et transfrontalière en vue de venir à bout de ces actes « ignobles » et démanteler les réseaux internationaux qui les entretiennent. Selon les statistiques du ministère des Affaires sociales, environ 3’000 enfants victimes de ces trafics sont interceptés chaque année aux frontières togolaises, en partance pour d’autres pays. Des passeurs ou trafiquants d’enfants sont souvent arrêtés mais fautes de lois adéquates, ils sont relâchés après quelques temps en prison. Cet état de chose n’a pas vraiment permis de décourager ces personnes malintentionnées à qui ce commerce est très rentable.Dans le cadre de la lutte contre l’exploitation des enfants sous toutes ses formes, le gouvernement togolais a décidé de lutter contre la prostitution des mineures, pratique "dégradante qui porte atteinte à la dignité et à l’intégrité morale et physique" des jeunes filles, selon un communiqué officiel."Dans les rues et à certains endroits précis de nos villes et villages, surtout à la tombée de la nuit, nous voyons de plus en plus d’enfants, surtout des jeunes filles mineures, livrées aux trafics de toutes sortes et à la prostitution", précise le communiqué du gouvernement lu à la radio et à la télévision nationale. Les autorités ont procédé à des opérations de contrôle et d’interpellation dans certains quartiers où la prostitution des mineures est remarquable. En exemple le quartier DéKon, en plein centre ville où on peut voir des jeunes d’à peine 11-12 ans qui au rythme de la musique des débits de boissons ou autres maquis se déhanchent dans les rues, portant souvent des vêtements qui couvrent seulement la poitrine et des jupettes laissant apparaître le bas des fesses. « Certaines personnes âgées les adorent » affirme un habitant des environs qui explique « des personnes riches dans des voitures de luxes viennent négocier des faveurs sexuelles avec ces filles encore innocentes ».Les autorités togolaises ont déclaré s’engager à entamer le dialogue avec "toutes les composantes socioprofessionnelles et même les institutions internationales en vue de rechercher les voies et moyens de lutter efficacement contre ce fléau". La prostitution des mineures a pris ces dernières années des dimensions inquiétantes dans les principales villes du Togo, notamment dans la capitale Lomé.La nouvelle loi tombe à point pour enrayer ce fléau." http://www.cooperation.net/info/118757
"A Lomé, la répression ne décourage pas les prostituées mineures
(AFP, Lomé, Togo, 6 septembre 2006)
Mireille, 16 ans, s'approche d'une voiture arrêtée à un feu rouge, des biscuits à la main. Mais comme de plus en plus de mineures à Lomé, elle vend... autre chose, au risque de se faire coffrer par la police.
La prostitution des mineures a pris ces dernières années des proportions inquiétantes, au point qu'en août 2005, le gouvernement togolais a lancé une vaste campagne de rafles et des opérations "coup de poing" pour tenter d'assainir certains quartiers chauds de la capitale.
Il n'existe aucune statistique officielle sur le nombre de mineures prostituées, mais depuis trois ans, il est un fait que les petites maisons de passe se sont multipliées en ville.
"Depuis que nous sommes pourchassées par la police, je fais comme si je vendais des biscuits. Mes clients me connaissent et nous nous entendons très bien", assure Mireille, postée au bord d'un carrefour de Dékon, l'un des quartier populaires de Lomé.
A cause des rafles, Afi, 17 ans, a dû quitter "son" quartier. Avant, elle se vendait au "Dévissimè", le marché de prostituées mineures de Lomé. Comme bien d'autres, elle a dû plonger dans la clandestinité et joue aujourd'hui constamment à cache-cache avec la police.
Pour échapper à la misère et aux forces de l'ordre, les gamines se sont adaptées: certaines se cachent derrière de petits vendeurs ambulants, d'autres se font carrément passer pour des marchandes de tout et de rien aux abords des grands carrefours. "Je ne peux pas arrêter. Je suis orpheline, il n'y a que comme ça que je peux vivre et aider
mes petits frères", raconte Afi, assise devant un magasin d'électroménager à Dékon.
"C'est un +
job+ qui m'aide beaucoup, car tous mes parents sont au village. je gagne entre 1.000 et 2.500 FCFA" par jour" (1,5 à 3,8 euros), glisse Mireille, la jeune kotokoli (ethnie du nord du Togo).
Non loin d'elle, Anicette, mini-jupe et
tee-shirt très transparent, est assise à côté d'un ami qui tient une cabine téléphonique de rue. Elle n'a "jamais baissé les bras", dit-elle, malgré les menaces des autorités. "Je ne sais pas comment je pourrais vivre sans ça". Il existe bien une loi contre le trafic de mineures, mais les clients ne sont pas poursuivis car aucune loi n'interdit la prostitution au Togo.
Le gouvernement affirme qu'il est déterminé à combattre le phénomène. "C'est la pauvreté qui pousse ces jeunes filles à s'adonner à cette activité, mais nous n'allons pas brader nos enfants", affirme Christine Agnélé Mensah, la secrétaire d'Etat chargée de la protection des enfants et des personnes âgées.
"Nous avons écouté toutes les filles interpellées par la police, et nous sommes en train de prendre des mesures", affirme-t-elle tout en stigmatisant la responsabilité de certains parents dans ce "fléau" qui "gangrène notre société". Mais pour Henriette, responsable d'une ONG de défense des droits des femmes, la méthode des autorités "n'est pas la meilleure" car la plupart des filles qui sont interpellées sont relâchées rapidement et reviennent vite sur les trottoirs.
Selon elle, le gouvernement devrait changer de stratégie et travailler avec les ONG spécialisées pour mettre en place "un plan d'aide à nos soeurs qui s'adonnent à cette activité". Le drame social se double d'un grave problème sanitaire dans un pays d'environ 5 millions d'habitants et qui, selon le ministère de la santé, compte en 2006 quelque 120.000 séropositifs et affiche un taux de prévalence de 3,2%.
Les ONG tentent de faire prendre conscience du danger à ces jeunes prostituées, tandis que le Programme national de lutte contre sida a mené ces dernières années plusieurs campagnes de sensibilisation dans les écoles, les marchés et certaines places publiques
."

mercredi 9 janvier 2008

Vivre dans la marge au togo: Une réalité très loin de la définition occidentale du mot marginalité...

Vivre dans la marge... Ici en occident, de ce que je peux comprendre et percevoir en discutant avec les gens, peut comporter de multiples définitions : Exclusion sociale, pensées et mode de vie divergeants,etc...en d'autre mot c'est être différent. En observant plusieurs personnes marcher dans leur "marge" je peux souvent percevoir que ce n'est nullement une marginalité innée, mais plus une recherche à la différence. Ici la chance nous sourit.. on peut par nous même faire des choix, prendre la direction que l'on souhaite (la marge ou le bateau) et même lutter pour abolir les injustices sociales ou autres. Évidemment j'amène rien de nouveau, mais en oubliant les frontières et en s'informant sur ce qui se passe chez nos voisins, je me rends compte qu'ici on peut, en toute marginalité, choisir des modes de vies et nos propres appartenances. Ici on choisit la Simplicité Volontaire, mais dans un regard de 360 degré on se rend compte qu'ailleur sans même avoir le choix des peuples vivent la Simplicité Involontaire: la lutte pour leur propre survie....
Le rôle des femmes:
Au Togo, les femmes représentent près de 51.3% de la population totale du pays. Leurs rôles sont priomordials à la survie économique de l'état, car 46% est le pourcentage décrivant leurs contribution au Produit Intérieur Brut:"On les retrouve dans presque tous les secteurs clefs de l’économie en l’occurrence dans le commerce et l’agriculture (56,4% des exploitants agricoles sont des femmes et plus de 70% de femmes s’occupent des activités de commercialisation et de transformation de denrées alimentaires)". Leur importance se voit évidente, mais qu'en est-il de leur pouvoir à participer aux prises de décisions? Dans la république, les femmes togolaises ne représentent que 14% des actifs modernes, ce qui se voit à mes yeux presque nul en considérant la place qu'elles occupent.
Organisme Togolais ESVIE, Luttant pour les droits des femmes:
Malgré qu’elles représentent plus de la moitié de la population (52%), les femmes restent marginalisées et bafouées dans leurs droits dans nos sociétés. Consciente qu’aucun développement n’est possible aujourd’hui sans la participation effective des femmes, ESVIE a pensé les regrouper en un collectif dénommé : Consortium des Organisations Féminines de l’ESPERANCE – VIE (COFESVIE). Il s’agit d’un véritable mouvement féminin autonome outillé pour prendre en charge son propre développement.
Au cours de l’année 2004, ESVIE a intensifié son programme de sensibilisation et de formation à l’intention des femmes du COFESVIE afin de les amener à une plus grande autonomie. Ainsi, 16 réunions et journées de réflexion ont été organisées et ont porté sur :
- la santé maternelle
- les droits et devoirs de la femme et des enfants
- l’autonomie financière des femmes
- la lutte contre les violences faites aux femmes et les mutilations génitales féminines
- le contrôle et la promotion de la croissance de l’enfant
- le planning familial
Ces formations se sont poursuivies à l’intérieur des différents groupements de façon permanente en vue d’aider ces femmes à sortir de leur état de subordination. Par ailleurs, des voyages d’études et d’échange ont été organisés à l’intérieur du pays et au Bénin voisin afin de leur permettre de s’enquérir de nouvelles expériences.
Lutte contre le trafic et le travail précoce des enfants
L’exploitation des enfants est un phénomène qui continue de prendre de l’ampleur malgré les innombrables campagnes de sensibilisation menées à travers tout le Togo. ESVIE dans sa lutte permanente contre ce fléau a au cours de l’année 2004 multiplié ses actions en faveur des enfants. Ainsi, en dehors des réunions de sensibilisation qu’organise habituellement ESVIE, les agents ont procédé par la méthode de porte à porte dans les zones pourvoyeuses d’enfants pour expliquer aux parents les conséquences néfastes du trafic et l’exploitation des enfants.
Par ailleurs, les actions de ESVIE ont permis de dénoncer plusieurs cas d’exploitation d’enfants domestiques et de les réinsérer dans leurs cellules familiales. Tous les comités villageois de développement (CVD) et les comités de développement des quartiers (CDQ) de la zone d’intervention de l’ONG sont dotés d’une cellule de surveillance, chargée de repérer et signaler tous les cas de trafic et d’exploitation d’enfants.
Manque de temps......Plusieurs informations plus concrètes seront données prochainement...

Naomie et son expérience au Togo, 2003

Hey Groupe!!!! Si jamais vous visitez ma page, lisez ceci....Cela me semble ultra motivant et donne une très belle image de ce que pourra ressembler notre périple!!!!!
"Un contexte difficile
Noémie et quatre autres stagiaires québécoises sont arrivées au Togo le 21 mai 2003 lors d'une période électorale qualifiée de mouvementée par la Baie-Comoise selon qui, la capitale du Togo, Lomé, était en pleine effervescence au moment où le président, Gnassingbé Eyadéma, qui gouverne depuis 1967, avait décidé de se représenter aux élections malgré une promesse contraire faites aux élections de 1998. Dans ce contexte difficile, les stagiaires ont décidé de s'exiler pendant plus d'une semaine à Aného, le temps que les élections passent et que la poussière retombe. "Malheureusement pour les Togolais, le président Eyadéma s'est réélu de façon frauduleuse et ce, malgré le désir de changement du peuple et malgré l'élection réelle du parti majeur d'opposition, l'UFC (Union des Forces pour le Changement)", souligne Noémie qui tient cependant à préciser que cette opinion est la sienne et non celle de Développement et Paix, organisme grâce auquel elle a pu effectuer ce stage. "Avec le recul, je crois que nous avons été privilégiées d'assister à ces événements et qu'il en a résulté des discussions riches et mémorables avec notre entourage togolais", de dire celle qui soutient que les Togolais sont des gens généreux, ouverts et accueillants, toujours prêts à partager le peu qu'ils ont.
Un travail utile
Lors de son stage, Noémie et sa collègue Caroline ont travaillé au sein de l'organisme Force en Action pour le Mieux-être de la Mère et de l'Enfant (FAMME) qui œuvre auprès des femmes marginalisées et défavorisées de Lomé, principalement les travailleuses du sexe, les revendeuses et les portefaix (porteuses de marchandise) du Grand Marché de Lomé. "J'ai travaillé avec le volet Santé et avec le volet Éducation. J'accompagnais les responsables des activités communautaires du volet santé dans les maisons closes pour la préparation de leurs enquêtes sur l'incidence des MST/VIH-SIDA chez les travailleuses du sexe et leurs clients ainsi que pour les rencontres avec les paires éducatrices afin qu'elles continuent à sensibiliser les travailleuses du sexe à utiliser les préservatifs et pour leur fournir les préservatifs", souligne Noémie qui a aussi travaillé dans le volet Éducation en exploitant les cahiers des alphabétiseurs du programme d'alphabétisation fonctionnelle en éwé (langue du sud du Togo) de FAMME, afin de les aider à améliorer leur programme. "Ce n'a pas toujours été facile, étant donné que les cahiers des alphabétiseurs étaient en éwé et que je ne connaissais pas cette langue! À l'aide de mes collègues togolaises et des manuels de cours, j'ai pu y arriver", précise celle qui a aussi pris part, avec l'aide des autres stagiaires, à l'élaboration de deux outils de sensibilisation contre la violence faite aux femmes toujours considérée comme normale au Togo.
Une expérience inoubliable
Pour Noémie, ce stage de dix semaines au Togo s'est avéré une expérience inoubliable tant au niveau de la vie en famille d'accueil que du travail ou des amitiés créées. "J'ai été énormément inspirée par la force de ses femmes de tête engagées, motivées, qui se battent pour les droits des femmes avec qui nous avons travaillé et vécu", indique Noémie qui invite les jeunes femmes québécoises à ne pas perdre les acquis durement gagnés par les femmes qui ont lutté avant elles.Parmi les projets qu'elle caresse pour les prochaines années, Noémie cite l'apprentissage de l'espagnol dans le but d'élargir ses possibilités en terme de coopération internationale. Elle souhaite aussi retourner en Afrique comme accompagnatrice d'un groupe de stagiaires, à l'été 2005.Il est possible de se renseigner sur ce genre de stage en visitant la page web du programme Québec Sans Frontières au http://quebecsansfrontires.com .

mardi 8 janvier 2008

Forum social du Togo -2008-

"Le Togo étant indépendant depuis 1960, les Autorités Politiques, au lieu de centrer leurs actions sur le développement et la sauvegarde des droits économiques, sociaux et culturels des populations, s’intéressent et s’acharnent plutôt à la conquête et au maintien du pouvoir....Ils n’ont pas su créer aux travailleurs, un climat de paix, d’indépendance et d’autosuffisance, pouvant faire d’eux des citoyens libres, prêts à se prendre totalement en charge. Ainsi vivent-ils dans une misère qui ne dit pas son nom. "
-Forum social du Togo, 2008-


Il est clair qu'un forum n'est pas le moyen le plus objectif d'expliquer la situation que vit les togolais, mais il peut cependant nous amener à établir des pistes de questionnements et de réflexions sur la source et la base des problématiques que vit ce peuple.

Situation économique du Togo
""Au plan économique, la pays a durement subi le contre coup de la crise socio politique des années 90 dont les effets sont encore perceptibles même si une reprise est enregistrée ces dernières années. Actuellement, le Togo n’a pas en place un programme macro économique approuvé par la Banque Mondiale et le Fonds Monétaire International. Le dernier programme complet du Fonds (RASR) a expiré en juin 1998. Si le Togo doit bénéficier d’un allègement de la dette dans le cadre de l’initiative PPTE, le gouvernement doit mettre en place un cadre macro économique performant à travers un programme soutenu par la Facilité de Croissance et de Réduction de la Pauvreté (FCRP) du FMI. Le Togo a été identifié comme potentiellement qualifié pour l’allègement de la dette dans le cadre de cette initiative. D’après les premières estimations, l’assistance PPTE au Togo s’élèverait à 206 millions de dollars US en valeur Actualisée Nette (VAN) de fin 2003.

Le visage de la pauvreté
Avec un revenu par habitant de 310 dollars US en 2003, le Togo figure parmi les pays les plus pauvres de la planète. La crise politique et le déclin économique ont eu, au cours de la dernière décennie, un impact dévastateur en termes de pauvreté. Au cours de la décennie 1988 – 1998, le PIB par habitant en termes réels a chuté à un taux annuel moyen de 0,3%.Selon le rapport sur le Développement Humain 2003 du PNUD, l’Indice pour la Pauvreté Humaine (IPH) du Togo était de 38,5%, l’Indice de Développement Humain (IDH) était de 0,501,plaçant le Togo au 14ème rang sur 173 pays. L’analyse plus détaillée de la pauvreté laisse apparaître une image plus complexe suivant les régions. Les pauvres existent aussi bien en milieu rural que urbain.

La survie
La pauvreté augmente le risque de la maladie et la vulnérabilité des populations. Elle réduit l’accès aux soins et services de qualité conduisant à leur sous utilisation et même à leur inefficacité. Par là, elle favorise la persistance des maladies infectieuses et parasitaires. L’absence d’une politique de financement des soins de services en faveurs des pauvres, est signe d’iniquité et contribue à la paupérisation.""

http://www.cooperationtogo.net/

Bref apperçu du Togo

Situé en afrique de l'ouest et ayant pour principales frontières le Bénin (à l'Est), le Burkina Faso( au nord), le Ghana (à l'ouest) et le Golf de Guinée (au sud), le Togo se voit être un des plus petits états du continent africain.
Cette république se voit être subdivisée en 5 régions administratives: 1)La région maritime situé au alentour de Lomé, la capitale de l'état, et vivant principalement de la pêche. 2) La région des plateaux en bordure de la ville de Atakpamé. Subsistant principalement d'artisanats et étant la région la plus touristique de la république. 3) La région centrale (à majorité musulmane) se caractérise par ses réserves fauniques (20% du territoire) comme celle du Fazao qui couvre près de 2000 km carré. 4) La région de la Kara qui excelle dans l'art de la lutte de la culture en terrasse. 5) La région des savanes, où la culture du bovin est en dominance l'économie de cette région et où la végétation est principalement la savane.

Togo
Capitale: Lomé
Langue officielle: Français
Forme de l'état: République
Population: 5 399 236 habitants

A eu son indépendance de la France en 1960.

Le départ d'une course vers la solidarité...

-La base de ton bonheur dépend des couleurs que tu lui donne et ta perception de celui-ci découle des yeux qui le regarde- ...Comme un aveugle, marche et suis tes sens. Le chiffre 5 deviendra donc ta vertue, ta carte et tes lunettes pour ce long périple...

De par cette pensée, je me suis laissé guider par ma boussole interne...rivé à 360 degré sur le monde avec dans mon sac un espoir de pouvoir vivre le rêve du non-continent. Ce mot seul "continent" établit selon moi des barrières aux volontés de quiquonque voulant ouvrir son esprit au monde entier et tenter une expérience unique, celle de la solidarité.

C'est donc en mai prochain que mes bottes marcheront en terre africaine et que mon esprit cherchera à comprendre cette mystérieuse culture. VIH-Sida, femmes marginalisées, analphabetisme, mal-nutrition et prostitution seront mes champs de travail. Un travail ne comportant nullement et heureusement à changer cette culture, mais visant à créer ensemble un coffre à outil rempli de moyens réalistes, en vue d'amiliorer quelque soit peu leurs conditions de vie.

Le FAMME (Force d'action pour le mieux-être de la mère et de l'enfant), un organisme partenanire togolais sera notre guide pour cette aventure. Muni d'un groupe de 6, nous partirons avec l'organisme montréalais Développement et paix dans un périple chapoté par le ministère des affaires internationnales du québec (Québec Sans Frontière), pour vivre notre première expérience de solidarité internationnale...

Bienvenue sur mon blog, où mon aventure terreste y sera partagée!
paix