lundi 14 janvier 2008

2005, Une année marquante pour la république...

  • ...Faits marquants...

2005 fut une année des plus marquante pour la république du Togo, tant au point de vue politique que sociale. Le décès du président de la république, le Général Gnassingbé Eyadéma, plogea donc le peuple togolais dans une crise constitutionnelle extrêmement importante. Abstinence de présidence, climat terriblement tendu, manifestations violentes et déterioration des droits de l'hommes sont donc les caractéristiques principales décrivant dans son ensemble l'année 2005: "Le décès du Général Gnassingbé Eyadéma, Président de la République togolaise a plongé le pays dans une crise constitutionnelle sans précédent. La vacance de la Présidence de la République a été gérée dans un climat tendu, caractérisée par d’importantes irrégularités dans les modifications de la constitution. Dans ce contexte troublé, des manifestations de rue ont été organisées pour demander le retour à l’ordre constitutionnel et le respect strict des règles de vacance de la Présidence de la République. Certaines manifestations ont été réprimées avec violence. Le retour bricolé et contesté à la légalité constitutionnelle et le consensus fragile sur l’organisation d’une élection présidentielle le 24 avril 2005, ont crée les conditions d’une détérioration de la situation des droits de l’homme, avant, pendant et après l’élection présidentielle. Mon Bureau a reçu des informations faisant état de violences et d’allégations de violations massives des droits de l’homme au Togo." http://www.diastode.org/

  • ...Droits de l'homme?.?.?.

Cette crise constitutionnelle amena donc le peuple à vivre dans un état, où il y a une défaillance grave en ce qui à trait au respecte des droits de l'homme. Une enquête réalisée par la Commission Nationale des Droits de l'homme démontre clairement l'impact que 2005 a pu avoir sur le peuple togolais:"La Commission fait état de « dérapages» lors des différentes manifestations et considère que le gouvernement et les auteurs de ces manifestations se rejettent mutuellement les responsabilités. Selon le tableau récapitulatif remis à la Mission, la Commission fait état de 64 décès, de 503 blessés et de 85 interpellations. Dans ses conclusions et ses recommandations, la Commission estime que «la période allant du 5 février au 5 mai 2005 a été marquée par des manifestations violentes provoquant parfois la riposte des forces de l’ordre et de sécurité. Ces évènements ont entraîné de graves violations des droits à la vie, à l’intégrité physique, à la propriété, à la liberté d’expression et de circulation.» Par ailleurs, la Commission a adressé dans son rapport de synthèse des recommandations au gouvernement, aux partis politiques et à la société civile."

  • Mini regard sur l'ampleur de la Crise

"Le processus de l’élection présidentielle du 24 avril 2004 est caractérisé par une grave crise constitutionnelle et des actes de violations massives des droits fondamentaux des individus et des citoyens. Cette crise a aussi engendré un flux important de personnes déplacées à l’intérieur du pays et de nombreux réfugiés dans les pays voisins notamment au Ghana et au Bénin. Le pays a régulièrement connu des cycles de violence pendant le déroulement des différents processus électoraux. Mais l’élection du 24 avril 2005, semble avoir atteint un degré jamais enregistré de violence .Comment le Togo a-t-il-pu arriver à une telle crise politique? Quelles sont les causes et les conséquences des violences et des violations des droits de l’homme commises au Togo? Pouvaient-elles être évitées? Pourquoi de nombreux togolais ont quitté leur domicile et pays? Comment le Togo peut-il être aidé afin d’éviter et de prévenir de nouvelles violences et des violations des droits de l’homme en général et tout particulièrement au cours des prochains processus électoraux?" . http://www.diastode.org/

  • Survole historique : Autonomie du pays, Élections jusqu'à la crise de2005.. "Le Togo a connu dès le début de son existence, un climat politique controversé et jalonné de violences politiques. Le pays a été une colonie Allemande de 1889 à 1919. A la suite de la défaite de l’Allemagne, à la fin de la première guerre mondiale, le territoire a été partagé entre la France et l’Angleterre. La partie confiée à la Grande-Bretagne a été intégrée au Ghana. Ce lourd héritage colonial a influencé l’évolution de la société Togolaise et provoqué des clivages entre les populations du nord et du sud. Sous l’égide de l’Organisation des Nations Unies, un référendum a été organisé permettant au Togo d’accéder progressivement à l’autonomie en tant que République intégrée à la France. En 1960, le Togo accède à l’indépendance. Son premier Président, Sylvanius Olympio est assassiné en 1963 au cours d’un coup d’Etat auquel des militaires originaires du nord du pays notamment de l’ethnie kabyé ont joué un rôle décisif qui a placé au pouvoir M. Nicolas Grunitzky. En 1967, le deuxième Président du Togo est renversé par des militaires mettant au pouvoir le Général Gnassingbé Eyadema, militaire originaire du nord qui selon les observateurs de ce pays, serait à l’origine du premier coup d’Etat. En 1969, M. Gnassingbe Eyadéma fonde le Rassemblement du Peuple Togolais (RPT), l’unique parti autorisé jusqu’en 1991.
    Le Général Gnassingbe Eyadema a dirigé le Togo pendant 38 ans, avec fermeté et dans le non respect de la bonne gouvernance, des droits de l'homme et des pratiques démocratiques. Selon de nombreux observateurs nationaux et internationaux, son règne est marqué par une gestion ethnique et clanique du pouvoir et le recours systématique à la violence politique contre toute forme ou velléité d’opposition. Ce climat a généré des contestations politiques et sociales permanentes et une détérioration continue de la situation des droits de l’homme dans le pays.
    Selon les informations recueillies, l’ethnie Kabyé et les partisans du Rassemblement du Peuple Togolais (RPT) auraient été systématiquement favorisés par le Président Eyadema pour occuper les postes de responsabilité au niveau de l’armée, de l’administration et les hautes institutions de l’Etat togolais. L’armée togolaise grâce à laquelle l’ancien Président a pu asseoir son autorité serait malgré sa composition multi-ethnique au niveau de ses structures et de sa hiérarchie particulièrement favorable aux officiers originaires du nord.
    La violence a constitué un facteur permanent de l’histoire politique togolaise pendant le règne du Président Eyadema. Cette violence s’est notamment manifestée par plusieurs formes allant de pratiques répressives contre les partis de l’opposition et de tout adversaire réel ou potentiel jusqu’aux manipulations de la constitution et des lois électorales pour pérenniser un pouvoir et un système. Une illustration récente en a été la modification, le 30 décembre 2002, par l’Assemblée nationale majoritairement composée de partisans du Rassemblement du Peuple Togolais, de l’article 59 de la constitution qui limitait à deux le nombre des mandats présidentiels. Le nouvel article 59 supprime la limite des mandats et permet ainsi au Président de la République de se représenter indéfiniment. Dans le même sens, le code électoral a été modifié le 6 février 2003. Il prévoyait au départ que la Commission électorale nationale indépendante (CENI) était chargée d’organiser et de superviser les consultations électorales et référendaires en liaison avec le Ministre de l’Intérieur. Le nouveau code électoral confie directement l’organisation des consultations électorales et référendaires au Ministère de l’Intérieur. La CENI est réduite à veiller à la régularité du déroulement des opérations référendaires et électorales. Les élections présidentielles de 1986, de 1993, de 1998 et de 2003 reconduisant systématiquement le Général Eyadema au pouvoir ont été vivement contestées. Par ailleurs les élections législatives, régionales et locales ont été régulièrement boycottées par les partis de l’opposition. Dès le début des années 1990, la communauté internationale particulièrement alarmées par la situation politique au Togo a commencé à prendre des sanctions économiques contre ce pays en raison du blocage systématique du processus démocratique, de l’absence de réelles élections libres, justes et transparentes, des répressions sanglantes, des manifestations et des
    violations massives des droits de l’homme entachant les processus électoraux."
  • Historique (élections VS droits de l'homme) en ordre chronologique:

"- Le 6 février 2005, l’opposition critiquant les arrangements constitutionnels légitimant la décision de l’Armée de désigner Faure Gnassingbé comme Président par intérim annonce sa volonté de contester cette décision par des manifestations pacifiques. Le Ministre de l’Intérieur interdit toutes les manifestations publiques sur la base du deuil national de deux mois décrété par le gouvernement pour «honorer la mémoire du Président défunt».
- Malgré un grand nombre d’appels au retour à l’ordre constitutionnel, M. Faure Gnassingbé a été officiellement investi comme nouveau Président du Togo, le 7 février 2005.
- Dès le 7 février 2005, des manifestations pacifiques et des journées villes mortes ont eu lieu de manière improvisée à Lomé et dans les autres grandes villes du pays. Ces manifestations ont fait l’objet de répressions par les forces de sécurité.
- Le 9 février 2005, le nouveau Président a prononcé son premier message à la nation en soulignant son attachement à l’exécution des vingt deux (22) engagements pris le 14 avril 2004 avec l’Union européenne, et sa volonté d’organiser des élections. Il a également décidé de libérer près de 412 détenus de droit commun.
- Le 12 février 2005, les six partis de l’opposition dite radicale ont organisé leur première manifestation pour exiger le retour à l’ordre constitutionnel. Près de quatre personnes auraient été tuées au cours des manifestations du 12 et du 13 février 2005.
- Préoccupée par la crise au Togo et son impact sur la démocratie dans la sous région, la CEDEAO a multiplié des actions pour un retour à la légalité constitutionnelle. Une délégation de la CEDEAO conduite par Mme Aïchatou Mindaoudou, Ministre des Affaires étrangères du Niger a été reçue par M. Faure Gnassingbé et le Premier ministre Koffi Sama, avant le début de la cérémonie d’investiture. Un sommet extraordinaire de la CEDEAO sur la stabilité et la paix au Togo a été convoqué dés le 19 février 2005, à Niamey.
- Grâce aux médiations de la CEDEAO et de l’Union africaine, l’Assemblée nationale togolaise a révisé la Constitution le 21 février 2005, pour revenir à l’ancien texte prévoyant l’organisation d’une élection présidentielle dans les 60 jours. Un nouveau contentieux s’est alors ouvert sur la date de l’élection présidentielle.
- Le 27 février 2005, une marche organisée par des organisations de femmes réclamant le retour à l’ordre constitutionnel s’est terminée par des affrontements entre les forces de sécurité et les manifestants. Le lendemain, cinq corps, dont celui d’un enfant âgé d’une dizaine d’années, ont été retrouvés dans la Lagune de Bè, quartier de Lomé réputé hostile au régime en place.
- A la suite de la pression de la communauté internationale, Monsieur Faure Gnassingbé démissionne le 25 février 2005. Monsieur Abass Bonfoh, Premier vice-Président de l’Assemblée nationale est désigné Président de la République par intérim du Togo.
- Dans le cadre du processus électoral, Monsieur Faure Gnassingbé a été choisi comme candidat du Rassemblement du Peuple Togolais. Monsieur Emmanuel Akitani Bob a été désigné comme candidat de l’opposition dite radicale. Cette coalition regroupe six partis notamment le Comité d’Action pour le Renouveau (CAR), l’Union des Forces de Changement (UFC), la Convention Démocratique des Peuples Africains (CDPA), l’Alliance des Démocrates pour le Développement Intégral (ADDI), le Pacte Socialiste pour le Renouveau (PSR) et l’Union des Démocrates Socialistes du Togo (UDS-Togo). Deux autres candidats se sont présentés à l’élection, notamment Monsieur Harry Olympio, Président du Rassemblement pour le soutien de la démocratie et du développement et Monsieur Nicolas Lawson, leader du Parti du renouveau et de la rédemption. Le 31 mars 2005, le Président de la CENI a transmis à la Cour Constitutionnelle les dossiers des candidats à l’élection présidentielle. Le 4 avril 2005, la Cour Constitutionnelle a examiné ces dossiers et validé toutes les candidatures.
- Le 28 février 2005, une délégation de haut niveau de la CEDEAO composé du Président en exercice de la CEDEAO, M. Mamadou Tandja, Président du Niger, M. Amadou Toumani Touré, Président du Mali, et le Sénateur Lawan Gana Guba, Ministre de l’Intégration et de la Coopération en Afrique de la République Fédérale du Nigeria, représentant le Président Olusegun Obasanjo a effectué une visite de travail au Togo. La délégation s’est entretenue avec M. Abass Bonfoh, Président de la République par intérim du Togo, le Ministre de l’Intérieur ainsi que le Chef d’Etat-Major des Forces Armées du Togo (FAT). Elle a «réaffirmé à tous les acteurs politiques togolais, les objectifs de la CEDEAO, principalement, le respect de la légalité constitutionnelle, la nécessité d’organiser des élections transparentes, libres, et justes dans les soixante jours, comme prescrit par la Constitution du Togo et la nécessité du respect des libertés civiles, le maintien de la paix et de la sécurité pour tous les togolais au cours de la période intérimaire». Cette rencontre a abouti à un accord entre le gouvernement et l’opposition sur les points de divergence concernant l’élection, et a permis de jeter des bases pour créer les conditions de la tenue d’une élection crédible. Sous l’angle des droits de l’homme, les conditions suivantes ont été soulignées: «la nécessité de garantir à tous les acteurs politiques, leur liberté de circulation sur l’ensemble du territoire national; la nécessité de garantir et de renforcer les libertés civiles fondamentales; la nécessité pour tous le acteurs politiques et leurs sympathisants, de s’abstenir de tout discours de haine, et d’éviter de commettre des violences, la nécessité pour l’Administration, les Forces de Sécurité publique et de toutes les Institutions de la République d’être impartiales et d’observer une stricte neutralité; l’accès équitable aux médias de service public pour tous les partis politiques …». Au cours de cette rencontre, la CEDEAO a nommé Monsieur Mai Manga Boukar comme envoyé Spécial de la CEDEAO auprès du Togo pour suivre les préparatifs de l’élection présidentielle. Par ailleurs, la CEDEAO a également décidé de fournir au Ministère de l’Intérieur du Togo, trois experts électoraux du Bénin, du Niger et du Mali pour apporter une assistance au processus électoral. Près de 150 observateurs régionaux ont été ultérieurement déployés au Togo dans le cadre du processus électoral.
- La coalition de l’opposition a par voie de communiqué de presse en date du 5 avril 2005, appelé «les populations togolaises à défendre leur droit à la liberté et à la démocratie en manifestant massivement sur toute l’étendue du territoire pour exiger la reprise du processus de révision des listes électorales et le report de la date du scrutin présidentiel, à compter du 6 avril 2005 jusqu’à l’obtention de leurs exigences». La coalition a aussi demandé «aux populations togolaises de rester plus que jamais mobilisées et vigilantes jusqu’à la victoire finale».
- Les radios lumières, Nana FM, Kanal FM, Nostalgie, Carré Jeunes, la RTZ (radio télévision Zion) et TV7 ont été fermées par la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC). Il leur aurait été reproché de ne pas avoir acquitté le paiement de leur redevance annuelle, et d’inciter à la haine et au tribalisme. Le 15 avril 2005, la HAAC a interdit aux radios privées de couvrir la campagne électorale.
- De violents affrontements ont eu lieu le 16 avril 2005, dans les rues de Lomé entre les militants du RPT et ceux de la coalition. Près d’une cinquantaine de blessés ont été officiellement recensés par les services de l’Etat.
- Dans la nuit du 21 au 22 avril 2005, Monsieur François Boko, Ministre de l’Intérieur en charge de l’organisation de l’élection présidentielle a démissionné. Au cours d’une conférence de presse, il a demandé que l’élection soit reportée en raison du climat politique délétère dans lequel s’est déroulée la campagne électorale émaillée de violences et de la menace d’une guerre civile. Il a notamment souligné les faits suivants justifiant sa décision: les discours violents et acerbes de certains leaders politiques relayés par des militants, les arrestations d’hommes politiques, les menaces sur les dirigeants et les responsables des Eglises, les pressions et les menaces qu’il aurait personnellement reçues ainsi que ses proches, la campagne prise en otage par les militants des deux principales formations politiques, affirmant leur ferme volonté d’en découdre avec des moyens illégaux, les menaces exercées par les militants des partis sur les militants des partis adverses, le phénomène de milices armées de fusils de chasse faisant des descentes dans les quartiers ou accompagnant des cortèges et tirant sur les militants adverses, et le regain du discours tribal, régionaliste et xénophobe. Lors de sa conférence de presse, il a suggéré que des mécanismes soient mis en place notamment une transition d’un à deux ans pour réconcilier le pays, une commission chargée de proposer au gouvernement, un avant projet de loi fondamentale pour bâtir et consolider la démocratie et une commission chargée de réconcilier le pays avec l’armée. Enfin, il a préconisé qu’une amnistie générale soit accordée pour permettre le retour de tous les togolais vivant en exil. A la suite de cette conférence de presse, le ministre a du se réfugier à l’Ambassade d’Allemagne et s’exiler ensuite en Europe. L’action du ministre a été qualifiée d’irresponsable par le pouvoir.
- Le 24 avril, jour des élections, les partis d’opposition ont signalé de nombreux faits de violations du droit de vote, d’obstructions à la présence des partis d’opposition dans les bureaux de vote et d’agressions physiques contre des militants de l’opposition. Les télévisions internationales ont montré des images de militaires enlevant de force des urnes de bureaux de vote.
- Le 25 avril 2005, le Président de la République Fédérale du Nigeria, Olusegun Obasanjo a organisé à Abuja une réunion de conciliation entre M. Faure Gnassingbé et M. Gil - Christ Olympio, à l’issue de laquelle il a présenté un projet de texte de mémorandum relatif entre autres à la période de transition au gouvernement d’union nationale, à la réforme de l’armée, à la révision de la constitution etc…. Ce projet de texte n’a pas fait l’objet d’un accord formel.
- Le 26 avril 2005, la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) a proclamé le résultat provisoire de l’élection qui a donné Monsieur Faure Gnassingbé, candidat du Rassemblement du Peuple Togolais (RPT), vainqueur avec 60,2% des votes contre 38,2% au candidat de la coalition de l’opposition, Monsieur Akitani Bob. Il est à noter que le RPT et la Coalition de l’opposition se sont accusés mutuellement de fraudes. La proclamation des résultats a constitué le début du déclenchement des plus graves violences politiques et des violations systématiques des droits de l’homme. Les sympathisants et les militants de l’opposition ont contesté la validité des résultats par des manifestations dans les rues de Lomé et d’autres régions. Les forces de l’ordre en coordination avec des militants du parti au pouvoir, le RPT, ont déclenché des actions de riposte d’une grande violence. Toutes ces manifestations ont débouché, de toute la crise sur le plus grand nombre de victimes et de destructions de biens et de propriétés. A Lomé, les quartiers de Bé, d’Adakpamé et de Dékon, des militaires ont été malmenés et se sont faits subtiliser des armes à feu. De violentes manifestations se sont également produites dans d’autres villes notamment à Atakpamé, à Aného, à Kpalimé, à Mango, à Sokodé et à Tsévié. Ces violences sont à l’origine des déplacements importants de personnes dans le pays ainsi qu’un afflux massif de réfugiés au Ghana et au Bénin. "
http://www.diastode.org


Voilà donc des informations pouvant vous aider à une meilleure compréhension du système politique togolais. Par contre, la situation qu'a rencontré le Togo et qui se poursuit toujours à l'heure actuelle n'est pas unique à la république. Elle peut également expliquer la situation de bien des pays et même permettre de mieux comprendre l'apparition de conflits au sein d'un même peuple. Malheureusement....c'est une réalité à l'africaine.....!

2 commentaires:

Valérie a dit…

WOW! Ultra pertinent comme article Guillaume!! C'est vraiment bien détaillé et ça donne une excellente idée de ce qui se passe dan cette contrée lointaine. Ce fut une belle découverte que de lire ça, et en même temps une espèce de "confirmation" de la complexitude de la politique en Afrique malheureusement... Très intéressant!

Valérie a dit…

Mais dis-moi, que penses-tu de la politique Togolaise? Tu vas comme qui dirait la vivre, directement ou indirectement d'une certaine manière. Quelles sont tes impressions premières?? (aaah, la grande question!!)