mercredi 9 janvier 2008

Vivre dans la marge au togo: Une réalité très loin de la définition occidentale du mot marginalité...

Vivre dans la marge... Ici en occident, de ce que je peux comprendre et percevoir en discutant avec les gens, peut comporter de multiples définitions : Exclusion sociale, pensées et mode de vie divergeants,etc...en d'autre mot c'est être différent. En observant plusieurs personnes marcher dans leur "marge" je peux souvent percevoir que ce n'est nullement une marginalité innée, mais plus une recherche à la différence. Ici la chance nous sourit.. on peut par nous même faire des choix, prendre la direction que l'on souhaite (la marge ou le bateau) et même lutter pour abolir les injustices sociales ou autres. Évidemment j'amène rien de nouveau, mais en oubliant les frontières et en s'informant sur ce qui se passe chez nos voisins, je me rends compte qu'ici on peut, en toute marginalité, choisir des modes de vies et nos propres appartenances. Ici on choisit la Simplicité Volontaire, mais dans un regard de 360 degré on se rend compte qu'ailleur sans même avoir le choix des peuples vivent la Simplicité Involontaire: la lutte pour leur propre survie....
Le rôle des femmes:
Au Togo, les femmes représentent près de 51.3% de la population totale du pays. Leurs rôles sont priomordials à la survie économique de l'état, car 46% est le pourcentage décrivant leurs contribution au Produit Intérieur Brut:"On les retrouve dans presque tous les secteurs clefs de l’économie en l’occurrence dans le commerce et l’agriculture (56,4% des exploitants agricoles sont des femmes et plus de 70% de femmes s’occupent des activités de commercialisation et de transformation de denrées alimentaires)". Leur importance se voit évidente, mais qu'en est-il de leur pouvoir à participer aux prises de décisions? Dans la république, les femmes togolaises ne représentent que 14% des actifs modernes, ce qui se voit à mes yeux presque nul en considérant la place qu'elles occupent.
Organisme Togolais ESVIE, Luttant pour les droits des femmes:
Malgré qu’elles représentent plus de la moitié de la population (52%), les femmes restent marginalisées et bafouées dans leurs droits dans nos sociétés. Consciente qu’aucun développement n’est possible aujourd’hui sans la participation effective des femmes, ESVIE a pensé les regrouper en un collectif dénommé : Consortium des Organisations Féminines de l’ESPERANCE – VIE (COFESVIE). Il s’agit d’un véritable mouvement féminin autonome outillé pour prendre en charge son propre développement.
Au cours de l’année 2004, ESVIE a intensifié son programme de sensibilisation et de formation à l’intention des femmes du COFESVIE afin de les amener à une plus grande autonomie. Ainsi, 16 réunions et journées de réflexion ont été organisées et ont porté sur :
- la santé maternelle
- les droits et devoirs de la femme et des enfants
- l’autonomie financière des femmes
- la lutte contre les violences faites aux femmes et les mutilations génitales féminines
- le contrôle et la promotion de la croissance de l’enfant
- le planning familial
Ces formations se sont poursuivies à l’intérieur des différents groupements de façon permanente en vue d’aider ces femmes à sortir de leur état de subordination. Par ailleurs, des voyages d’études et d’échange ont été organisés à l’intérieur du pays et au Bénin voisin afin de leur permettre de s’enquérir de nouvelles expériences.
Lutte contre le trafic et le travail précoce des enfants
L’exploitation des enfants est un phénomène qui continue de prendre de l’ampleur malgré les innombrables campagnes de sensibilisation menées à travers tout le Togo. ESVIE dans sa lutte permanente contre ce fléau a au cours de l’année 2004 multiplié ses actions en faveur des enfants. Ainsi, en dehors des réunions de sensibilisation qu’organise habituellement ESVIE, les agents ont procédé par la méthode de porte à porte dans les zones pourvoyeuses d’enfants pour expliquer aux parents les conséquences néfastes du trafic et l’exploitation des enfants.
Par ailleurs, les actions de ESVIE ont permis de dénoncer plusieurs cas d’exploitation d’enfants domestiques et de les réinsérer dans leurs cellules familiales. Tous les comités villageois de développement (CVD) et les comités de développement des quartiers (CDQ) de la zone d’intervention de l’ONG sont dotés d’une cellule de surveillance, chargée de repérer et signaler tous les cas de trafic et d’exploitation d’enfants.
Manque de temps......Plusieurs informations plus concrètes seront données prochainement...

1 commentaire:

Valérie a dit…

C'est hyper pertinent que tu amènes le point de la marginalité telle qu'on la conçoit ici et la marginalité au Togo, car ce sont 2 réalités pour le moins différentes!! On part trop souvent avec notre perception occidentale de la marginalité, marginalité "choisie" comme tu le dis si bien, et il est alors diffcile de comprendre que la marginalité là-bas n'est pas ET perçue de la même façon ET acceptée/vécue de la même façon aussi. C'est une bonne réflesion à avoir disons!! =-)