vendredi 11 janvier 2008

-Le VIH-Sida-

"D’après les statistiques, le taux de prévalence du VIH au Togo en 2006 était estimé à 3,2% chez la population sexuellement active contre 4,2% chez les femmes enceintes de 15 à 24 ans. Les taux les plus élevés étaient observés en milieu urbain (8,3 % à Lomé contre 2,2% en milieu rural plus précisément dans la Région de la Kara). Cependant, on fait état de ce que la prévalence du VIH chez les professionnels du sexe de la ville de Lomé était de 53,9% en 2003 soit 11 fois plus élevée que dans la population sexuellement active, faisant de cette couche la première cible des activités de préventions du VIH pour la période 2007-2010.Avec l’implication des ONG / Associations qui mènent la lutte contre le fléau du siècle à travers l’intensification de la sensibilisation pour une prise de conscience, le Togo a pu réaliser des performances de 2000 à 2006. Entre autres performances, on fait état de ce que les efforts des ONG et Associations ont permis de :-rendre le dépistage volontaire accessible à 61892 clients dans 48 centres sur l’étendue du territoire ;-offrir les services de prévention de la transmission dans 14 sites du territoire;-Offrir le traitement par les ARV à 5400 patients éligibles tous sexes confondus, le cotrimoxazole à 4618 patients, une assistance nutritionnelle et psychosociale à plus de 600 personnes affectées par le VIH…" www.lomecite.com

2 commentaires:

Valérie a dit…

8,3% à Lomé et 53,9% chez les prostituées?? Réalisez-vous comment c'est ÉNORME comme taux??? Il est facile de dire qu'on sait que le continent africain est aux prises avec un grave problème de VIH-Sida, tout le monde sait ça. Mais quand on prend la peine de faire une petite proportion dans sa tête, en ce qui concerne la capitale, c'est presque 1 personne sur 10 qui est atteinte... Ça me chavire carrément. Même chose pour les prostituées. On peut facilement dire que le problème est de taille...
La question du VIH-Sida en Afrique est également une question délicate car trop d'organismes tentent de faire changer la situation sans tenir compte de la culture et des moeurs des africains. D'où la difficulté: comment faire pour enrayé l'épidémie SANS pour autant changer imposer notre façon de penser et nos valeurs à nous, pour ne pas les brimer dans leur culture?? Ça peut parraître con comme question, mais ça mérite réflexion je trouve...

Francis le malien a dit…

Nice thing Guillaume ton blogue. Au plaisir de lire tes réflexions et pouvoir échanger dessus avec mon regards sur le mali. Ici au Mali, il existe plusieurs campagne préventive du sida mais il semble que la maladie soit plus forte que la volonté de l'état. Les gens sont analphabètes et ne peuvent donc meme pas lire les panneaux que l'état pose pour faire de la sensibilisation.